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Algériens voyageant en Europe : Un nouveau système d’entrée en vigueur dès le 12 octobre dans 29 pays
Les voyageurs algériens devront s’adapter à un nouveau système d’entrée et de sortie (EES) mis en place dans 29 pays en Europe à partir du 12 octobre 2025.
Ce dispositif, entièrement numérique, remplacera les tampons sur les passeports par un enregistrement automatisé des données de voyage.
Un changement majeur pour les voyageurs algériens
L’Union européenne mettra en service, dès le 12 octobre 2025, le système d’entrée/sortie (EES), une nouvelle procédure de contrôle aux frontières extérieures de l’espace Schengen.
Ce nouveau système concernera 29 pays en Europe, dont la France, l’Espagne, l’Italie, la Belgique, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Suisse ou encore la Suède — des destinations très fréquentées par les Algériens pour les séjours touristiques, familiaux ou professionnels.
La mise en œuvre du système se fera progressivement, avant une application complète prévue d’ici le 10 avril 2026 dans tous les points de passage frontaliers.
Qui est concerné et comment cela fonctionne ?
Le nouveau système EES s’applique à tous les ressortissants de pays tiers, c’est-à-dire les personnes n’ayant pas la nationalité d’un pays de l’Union européenne ni celle de la Norvège, la Suisse, l’Islande ou le Liechtenstein.
En pratique, cela signifie que tous les voyageurs algériens devront être enregistrés électroniquement à chaque entrée ou sortie du territoire européen.
Lors du passage à la frontière — par exemple à Paris-Charles-de-Gaulle, Barcelone-El Prat ou Milan-Malpensa —, les agents recueilleront les empreintes digitales et une photo faciale du voyageur, en plus des données du passeport. Ces informations seront stockées dans une base de données européenne sécurisée.
Quels sont les avantages du système EES ?
Selon la Commission européenne, le principal objectif est de moderniser les contrôles et de rendre le franchissement des frontières plus fluide.
Les voyageurs devraient bénéficier de plusieurs améliorations :
- Des contrôles plus rapides, grâce à des bornes électroniques et à la possibilité de pré-enregistrer certaines données ;
- Une réduction du temps d’attente aux points d’entrée, notamment dans les grands aéroports ;
- Une meilleure transparence sur la durée de séjour autorisée (90 jours sur 180) ;
- Et un renforcement de la sécurité, pour prévenir la fraude documentaire, les fausses identités et les dépassements de séjour.
À terme, le système permettra également aux autorités de mieux suivre les flux migratoires et de lutter contre l’immigration irrégulière, tout en simplifiant les procédures pour les voyageurs réguliers.