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« Les frontières doivent être ouvertes à notre communauté »
Les frontières algériennes, fermées depuis plus d’une année, « doivent être ouvertes à notre communauté » estime l’ancien député de l’émigration Noureddine Belmeddah.
Dans une interview accordée, hier à TSA, l’ancien parlementaire a expliqué qu’une telle décision doit être suivie par une application strictes des mesures sanitaires.
« Mon avis a toujours été que les frontières restent fermées aux étrangers mais on ne doit pas les fermer aux nôtres. » a t-il insisté.
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Réagissant à la décision des autorités algériennes de suspendre les vols de rapatriement depuis le 1er mars, Noureddine Belmeddah affirme avoir été « surpris » car, a t-il expliqué, il y a des « cas urgents. »
L’ex député a rappelé que les algériens établis à l’étranger se disent « prêts à prendre en charge eux-mêmes leurs frais de rapatriement, de test PCR et de confinement. »
« C’est très dur de priver quelqu’un de rentrer dans on pays » a souligné l’ancien député.
27 algériens bloqués depuis un mois à l’aéroport de Paris-CDG
27 ressortissants algériens sont bloqués, depuis le 27 février, au niveau de l’aéroport de Paris-CDG suite à la suspension des vols de rapatriement.
L’ambassade d’Algérie en France a précisé que ces personnes ont été “saisies individuellement par l’agence d’Air Algérie à Londres les informant de l’annulation de leur billet Paris-Alger” suite à la détection en Algérie des cas du variant anglais.
Le sénateur Abdelouaheb Bezaim a appelé, hier, le ministre des affaires étrangères (MAE) à « intervenir pour mettre fin à cette souffrance qui a trop duré? »
“Il n’est pas logique de laisser nos enfants pendant 30 jours ou plus dans un aéroport…L’État doit les prendre en charge” a écrit le sénateur dans une lettre adressée, hier dimanche, au chef de la diplomatie algérienne Sabri Boukadoum.