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Air Algérie sollicite « une aide urgente » de l’État
La compagnie aérienne nationale Air Algérie, a sollicité une « aide urgente » de l’État pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire de Covid19.
A l’instar des autres compagnies aériennes à travers le monde, Air Algérie a été frappée de plein fouet par la crise sanitaire. La compagnie a été contrainte de suspendre ses vols pendant plusieurs mois suite à la décision des autorités de fermer les frontières.
La compagnie nationale s’est contentée seulement d’opérer des vols spéciaux pour le rapatriement des algériens bloqués à l’étranger. En 2020, les pertes de la compagnie aérienne nationale s’élevaient à 40 milliards de dinars.
La réouverture partielle des frontières aériennes, le 1er juin, et la décision d’augmenter le nombre de vols vers l’Algérie depuis le 28 août a permis à Air Algérie de reprendre progressivement son activité. Actuellement, elle opère 32 vols au départ et à destination des aéroports d’Alger, Oran et Constantine.
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La situation d’Air Algérie a été évoquée, jeudi 09 septembre, au cours d’une réunion tenue entre le ministre des Transports Aissa Bekai et le directeur général par intérim d’Air Algérie, Amine Mesraoua en présence de cadres du ministère des transports et de la compagnie nationale, selon un communiqué du ministère des transports.
Le directeur général par intérim d’Air Algérie a présenté un exposé sur la situation du pavillon national sur les plans organisationnel et opérationnel ainsi que ses équilibres financiers, qui ont été fortement affectés depuis le début de la pandémie de Covid19 et la chute de son activité.
Les participants à cette réunion, indique le communiqué du ministère, ont également abordé le plan d’action d’Air Algérie notamment suite à l’augmentation du nombre de vols dans le cadre du nouveau programme mis en oeuvre le 28 août, , ce qui devrait « contribuer de manière significative à la réduction de la pression sur la compagnie et au retour progressif de son activité. »
« Cependant, les charges importantes de l’entreprise et qui ne peuvent pas être diminuées, telles que la masse salariale, la maintenance des avions et les dépenses en devises à l’étranger, ainsi que la stagnation mondiale de l’activité du transport aérien, sont en train de mettre à rude épreuve les perspectives de développement de cette entreprise nationale et de menacer son avenir. Cela a poussé (la compagnie, Ndlr) à solliciter l’aide urgente de l’État. » lit-on dans le communiqué du ministère des transports.