Partagez
Algérie: Accélérer la lancement de compagnies aériennes privées
L’Algérie souhaiterait accélérer l’ouverture du transport aérien au privé et la création de compagnies aériennes privées.
La rencontre ayant réuni, le 28 juillet, le ministre des Transports Aïssa Bekkaï et les investisseurs dans le secteur du transport aérien « laisse présager une volonté d’accélérer le lancement de compagnies privées », selon Le Soir d’Algérie.
Au cours de cette réunion, le premier responsable du secteur des transports a affirmé, selon la même source, que le choix d’encourager le développement de compagnies aériennes privées est « une décision des plus hautes autorités ».
Le ministre des transports a écouté les investisseurs qui lui ont expliqué les différents obstacles qui ont conduit au blocage du développement du secteur du transport aérien ces dernières années, rapporte également le journal dans son édition de ce mercredi 04 août.
Il y a une année, le Président de la République Abdelmadjid Tebboune avait affirmé, dans son allocution à l’ouverture de la conférence nationale sur le Plan de relance pour une nouvelle économie, qu’il ne voit “aucune objection” à la création de compagnies aériennes et maritimes privées.
Vous aimerez aussi: Algérie: Une nouvelle compagnie aérienne pourrait voir le jour
“Je ne vois aucune objection, aujourd’hui, à ce que des investisseurs privés créent des compagnies de transport aérien et maritime de marchandises et de voyageurs ainsi que des banques”, avait t-il déclaré.
Tebboune a appelé à “reconsidérer de manière globale le transport aérien” et d’aller, “si le besoin se fera sentir à la création d’une compagnie aérienne nationale supplémentaire pour répondre à la demande. »
Le Chef de l’État avait appelé à optimiser “tous les moyens disponibles pour dynamiser le trafic aérien domestique et permettre à l’Algérie de retrouver sa place dans le domaine du transport maritime.”
Le Président avait appelé à élargir la flotte maritime pour la prise en charge du transport des voyageurs et de marchandises de et vers l’Algérie et “économiser ainsi les coûts en devises des prestations des compagnies étrangères.”