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Le nombre de touristes internationaux pourrait chuter de 60 à 80% en 2020
Le nombre de touristes internationaux pourrait chuter de 60 à 80% en 2020 à cause de la pandémie du coronavirus, selon l’organisation mondiale du tourisme.
‘Le tourisme international a plongé de 22% au premier trimestre et pourrait reculer de 60 à 80% sur l’ensemble de l’année. » indique l’OMT dans un communiqué.
L’organisation mondiale du tourisme prévoit 67 millions de touristes internationaux en moins jusqu’au mois de mars, soit une perte de 80 milliards de $ en termes d’exportations.
Selon l’OMT, les arrivées ont considérablement diminué en mars (-57%) suite au début du confinement dans de nombreux pays ainsi qu’à l’introduction généralisée de restrictions de voyage et à la fermeture des aéroports et des frontières nationales.
L’Asie et le Pacifique subissent l’impact le plus élevé en termes relatifs et absolus (-33 millions d’arrivées), et -22 millions pour l’Europe.
« Le monde est confronté à une crise sanitaire et économique sans précédent. Le tourisme a été durement touché, avec des millions d’emplois menacés dans l’un des secteurs à plus forte intensité de main-d’œuvre de l’économie » a déclaré le Secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashvili.
L’organisation mondiale tu tourisme a indiqué, dans une récente analyse, que parmi les 217 destinations mondiales, 45 % ont fermé, totalement ou en partie, leurs frontières aux touristes.
Selon l’OMT, 30 % des destinations ont suspendu, totalement ou en partie, les vols internationaux, 18 % interdisent l’entrée aux voyageurs en provenance de pays spécifiques ou ayant été en transit dans des destinations spécifiques et 7 % appliquent différentes mesures comme les mesures de quarantaine ou d’auto-isolement pendant 14 jours ou encore des mesures liées aux visas.
Les dernières données de l’OMT montrent que, désormais, des restrictions sont mises en places dans toutes les destinations à travers le monde.
Pour 83 % de destinations, les restrictions liées à la COVID-19 sont en place depuis déjà quatre semaines ou plus et, en date du 20 avril, aucune destination n’avait encore levé les restrictions.