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Visas: L’Algérie demande « davantage de flexibilité » à la France
Le ministre des affaires étrangères Sabri Boukadoum a évoqué, ce mardi, le dossier des visas avec son homologue français Jean-Yves Le Drian.
Le dossier de la mobilité des personnes entre l’Algérie et la France doit être traité, du côté français, avec « davantage de souplesse et de flexibilité », a affirmé le ministre des Affaires étrangères, cité par l’agence APS.
Ce dossier doit être traité d’une façon qui soit à « la hauteur du niveau des relations unissant l’Algérie et la France » a indiqué le chef de la diplomatie algérienne, dans une déclaration à la presse au terme de ses entretiens avec le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian qui effectue une visite en Algérie.
Selon les chiffres communiqués par Marc Sédille, consul général de France en Algérie, cité par TSA, le nombre de visas délivrés par les trois consulats de France en Algérie (Alger, Annaba et Oran) en 2019 a enregistré une baisse, tandis que le taux de délivrance est en hausse,
En effet, le nombre des demandes est passé de 568 882 en 2018 à 501 300 en 2019, soit une baisse de 12%. 272 054 visas ont été octroyés par les consulats de France à Alger, Annaba et Oran en 2019, contre 293 926 en 2018, soit une baisse de 7,5%.
« La quasi-totalité des visas délivrés sont à entrées multiples. Un quart ont une validité de plus d’un an. » a fait savoir le consul.
Cette baisser du nombre de demandes s’explique, selon le même responsable, par « la situation interne en Algérie mais aussi par les nouvelles règles introduites dans le cadre du dispositif France-Visas. »
« Depuis deux ans, il est plus difficile d’obtenir un visa, donc les gens soit renoncent, soit défèrent le dépôt de leur demande. Cette baisse n’est pas uniforme, elle est surtout ressentie à Annaba et à Oran. A Alger, la demande reste très forte », a expliqué Marc Sédille.
Le taux de délivrance des visas par les différents consulats de France en Algérie est par contre en hausse, il est passé à 54% en 2019, contre 51% en 20189.
Cette baisse est due à une « meilleure qualité » des dossiers déposés, selon le Consul, qui estime que « globalement, les dossiers sont de meilleure qualité, plus complets et les gens ont compris l’enjeu qui est le financement du séjour. »