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Algérie : Déclaration obligatoire de tout montant supérieur à 1 000 euros dès 2026
L’Algérie va imposer la déclaration obligatoire de toute somme dépassant 1000 euros à partir de l’année 2026
En effet, à partir de 2026, tous les voyageurs, qu’ils soient algériens ou étrangers, devront déclarer aux services des douanes toute somme dépassant 1 000 euros ou son équivalent en devises étrangères à l’entrée comme à la sortie du territoire national.
Cette mesure figure dans le projet de loi de finances 2026, selon les informations rapportées par le média SabqPress.
Une nouvelle règle qui unifie les seuils de déclaration
Le texte prévoit la modification de l’article 72 de la loi de finances 2016 afin d’harmoniser les seuils de déclaration pour tous les voyageurs. Concrètement, la déclaration de tout montant supérieur à 1000 euros est obligatoire pour tout passager entrant ou quittant l’Algérie.
Cette obligation s’applique non seulement aux billets de banque, mais aussi aux moyens de paiement au porteur, effets de commerce, valeurs mobilières, titres négociables ou endossables, ainsi qu’aux métaux précieux et pierres précieuses.
Les non-résidents également concernés
Le voyageur non résident devra, lors de son départ d’Algérie, justifier l’utilisation des montants déclarés, notamment en présentant les opérations de change effectuées durant son séjour. Cette mesure vise à renforcer la transparence financière et à prévenir les sorties illicites de capitaux.
Une réforme en lien avec les recommandations du GAFI
D’après SabqPress, cette révision s’inscrit dans le cadre de la mise en conformité du dispositif national avec les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), en particulier la recommandation n°32 relative au transfert de capitaux.
Elle a pour objectif de lutter contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive, tout en unifiant les seuils de déclaration entre voyageurs algériens et étrangers, qui différaient jusqu’ici.
Cette nouvelle disposition devrait permettre à l’Algérie de renforcer le contrôle des flux financiers à ses frontières et de mieux tracer les mouvements de devises.