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Allocation touristique : Nouvelles précisions de la Banque d’Algérie
La Banque d’Algérie a transmis de nouvelles instructions aux banques publiques chargées de verser l’allocation touristique, afin de garantir la bonne application des mesures récemment décidées par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, rapporte le journal Echorouk.
Ces directives visent à clarifier les conditions d’éligibilité à cette allocation, désormais fixée à 750 euros pour les adultes et 300 euros pour les mineurs.
Qui peut bénéficier de la nouvelle allocation ?
Les personnes ayant déjà bénéficié de l’allocation touristique durant l’année 2024 sont autorisées à en profiter une seconde fois au nouveau montant de 750 euros, précise la Banque d’Algérie.
En revanche, ceux qui ont perçu l’allocation au cours de l’année 2025, avant l’entrée en vigueur de la nouvelle mesure (c’est-à-dire avant le 20 juillet), ne peuvent pas bénéficier une seconde fois de cette allocation cette année.
Ces derniers pourront obtenir l’allocation au nouveau montant à partir du 1er janvier 2026, selon les précisions adressées par la Banque d’Algérie aux banques publiques.
Modalités pratiques : paiement, délais et devises
D’un point de vue pratique, le paiement du montant équivalent en dinars doit s’effectuer au moins 72 heures avant la date du voyage. Ce paiement et les démarches liées à l’obtention de l’allocation sont autorisés uniquement dans la semaine précédant le départ, en excluant les jours fériés.
L’allocation touristique est versée exclusivement en euros ou en dollars, avec une commission obligatoire de 1000 dinars couvrant les frais de change et la TVA, précise le journal Echorouk.
Mesure exceptionnelle pour les premiers bénéficiaires
Compte tenu du lancement officiel de la nouvelle allocation le dimanche 20 juillet, une mesure exceptionnelle a été appliquée pour les voyageurs dont le départ était prévu les lundi 21 et mardi 22 juillet. Ces derniers ont été autorisés à retirer l’allocation au nouveau montant sans avoir respecté le délai des 72 heures, afin de ne pas les priver de ce droit en raison du court préavis.