Le ministre français de l’intérieur Gérald Darmanin a annoncé, hier, du nouveau concernant les demandes de visas pour la France pour les algériens.
Les autorités françaises avaient décidé, en septembre dernier, de réduire fortement le nombre de visas accordés aux ressortissants algériens à cause des « difficultés » rencontrées par la France pour renvoyer en Algérie les ressortissants faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français.
Cette décision avait été prise également pour les ressortissants marocains et tunisiens. En réaction à cette décision « unilatérale » des autorités françaises, l’Algérie avait décidé de convoquer l’ambassadeur de France « afin de lui notifier une « protestation formelle. »
Presque une année après cette décision, le Président français Emmanuel Macron a évoqué le dossier des visas avec le Président Abdelmadjid Tebboune.
« C’est un dossier sur lequel nous avons longuement parlé jusqu’au milieu de la nuit avec le président de la République et sur lequel nous avons mandaté nos ministres et donc qui va avancer dans les prochaines semaines et les prochains mois. » a déclaré président français en marge d’un point de presse après sa visite du cimetière de Saint-Eugène, à Alger.
France-Algérie: Retour à une relation consulaire « normale »
Plus de trois mois après cette visite d’Emmanuel Macron en Algérie, c’est le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin qui a effectué, depuis hier, une visite en Algérie.
Le ministre français de l’intérieur a annoncé la reprise d’une relation consulaire « normale » en l’Algérie et la France et un retour à celle qui existait avant la crise sanitaire du Covid19 notamment concernant les visas, rapporte l’agence APS.
« Depuis lundi dernier, nous avons repris, et nous l’avons décidé de le faire ensemble, une relation consulaire normale, celle qui existait avant la pandémie de Covid-19, notamment la relation sur les visas et l’échange entre nos populations et ce, à la hauteur de la relation amicale extrêmement forte et spécifique entre la France et l’Algérie », a déclaré Gérald Dermanin, cité par l’APS, après l’audience que lui a accordée le président de la République Abdelmadjid Tebboune.
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