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Frontières: La position du directeur de l’Institut Pasteur
Le directeur général de l’institut Pasteur d’Algérie s’est exprimé, hier, sur la réouverture des frontières de l’Algérie, fermées depuis plus de 11 mois.
S’exprimant dans une interview accordé au journal électronique TSA, le Dr Fawzi Derrar estime que « la fermeture précoce des frontières a été un facteur déterminant dans l’atténuation et la cassure de la circulation du virus en Algérie. » « C’est indiscutable. » a t-il souligné.
Pour le DG de l’Institut Pasteur d’Algérie, c’est la décision de fermeture des frontières « qui a fait la différence au départ avec beaucoup de pays dans le monde. »
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« Il y a une stabilité qui dure, et ce genre de mesures a un impact direct sur la dynamique de l’épidémie. » a t-il expliqué précisant que la fermeture des frontières algériennes a permis d’éviter « des milliers de cas » dans notre pays.
Le Dr Elias Akhamouk, membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus (Covid-19) a, de son côté, déclaré que “la reprise des vols internationaux n’est actuellement pas possible compte tenu de la situation épidémiologique dans d’autres pays.”
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Hier, l’institut Pasteur a annoncé, hier dans un communiqué, avoir détecté deux cas du variant britannique en Algérie. Ce variant britannique, plus contagieux, est présent dans 26 des pays de l’Union européenne.
L’Algérie a d’ailleurs décidé de suspendre, du 1er au 31 mars, tous les vols en provenance de l’étranger, dans le cadre des mesures de lutte contre la propagation de la pandémie de Covid19.