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Le secteur aérien «est en train de mourir à petit feu»
« Tout le secteur aérien meurt à petit feu. » C’est ce qu’a déclaré Augustin de Romanet, PDG du groupe ADP (Aéroports de Paris) sur BFM Business.
« Si on ne retrouve pas une connectivité aérienne raisonnable d’ici deux à trois mois, ce sont des centaines de milliers d’emplois qui vont disparaitre… » a alerte le premier responsable du groupe ADP.
« Ce qui se joue en ce moment est absolument crucial, il y a urgence d’heure à heure à retrouver un niveau de connectivité qui ne soit pas empêché par le fait qu’aujourd’hui personne ne prend l’avion parce qu’on ne même pas si on pourra faire un test avec le résultat en moins de 72h. » a t-il ajouté.
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L’invité de BFM Business explique que « la priorité est de rétablir la connectivité aérienne qui est à l’arrêt parce que l’organisation de nos systèmes de tests au départ est totalement invalide. »
» Il est urgentissime que les aéroports soient autorisés à faire des tests au départ pour tous les passagers et que l’on supprime les quarantaines » a alerté le patron du groupe ADP.
Pour lui, à partir du moment que les passagers sont testés au départ et qu’ils subissent encore un test deux ou trois jours après, « il n’y a aucune raison d’avoir des quarantaines. »